Nha Trang et Mui Né

Plus ça va et moins nous aimons les trajets de nuit, surtout en bus. C'est donc un peu vaseux que nous arrivons aux abords de Nha Trang, il est 5h30 et la station balnéaire s'éveille sous les premiers rayons de soleil.


A peine sortis du bus nous nous posons sur la plage en observant les locaux dans leurs activités matinales. La plupart profitent de la plage à cette heure-ci car la chaleur (déjà bien présente) reste agréable, ils se baignent (toutes habillées pour les femmes), font de la gym ou prennent le petit déj' en groupe puis repartent en vélo ou scooter. 




Après cette délectation visuelle nous nous mettons en quête d'un hôtel pour la nuit, pour une fois le bus ne nous a pas déposé à l'autre bout de la ville mais à deux pas du quartier dit "routard" et des hôtels à petit budget. Une fois installés on se dit que ça serait sympa d'aller se poser sur la plage pour une journée farniente (oui, c'est pas tous les jours qu'on se dit ça). Sauf qu'il fait vraiment très chaud, qu'il n'y a aucun coin d'ombre (gratuit) et que nous avons oublié les paréos à l'hôtel... Finalement nous changeons de programme et décidons de nous rendre au temple Ponagar, un temple Cham situé à 2km.






Sur le retour nous faisons une pause resto, l'occasion de constater que Nha Trang a vraiment des airs de côte d'Azur. Contrairement à ce que nous avons vu dans le reste du pays ici les gens semblent plutôt aisés et affichent leur richesse (bijoux bling bling, grosses lunettes de soleil, vêtements de marque, etc.), nous découvrons encore un autre visage du Vietnam.

Petite halte digestive sur la plage où un petit papy en vélo s'arrête pour nous faire la conversation dans un parfait français. Après quelques minutes le rideau tombe et il nous sort tous ses bouquins à vendre. Lorsqu'il comprend que nous n'achèterons rien il part, agacé, et nous aussi. Un constat que nous avons fait au Vietnam c'est que presque tous les contacts établis avec des locaux se révèlent être un moyen de nous vendre quelque chose (des dessins, des livres, des souvenirs ou des réservations du bus ou autre), la notion d'argent est omniprésente et plus qu'ailleurs nous trouvons qu'elle fausse complètement les contacts.

Nous finissons la soirée à l'hôtel avec pour repas les fameux sandwichs vietnamiens, banh mi (pain en vietnamien). 



Le dimanche 9 octobre nous prenons l'open bus à 8h pour Mui Né, un autre village balnéaire à 4h30 de route vers le sud. Nous arrivons en début d'après-midi et partons aussi tôt en vélo, explorer les fameuses dunes de sable rouge de la région. Le coeur du village de Mui Né se situe près du port, sauf que les hôtels eux sont étalés le long de la plage qui s'étend sur plus de 20 km. Après une bonne dizaine de kilomètres, sans plan et n'arrivant pas à obtenir d'infos fiables nous faisons une pause sur une dune sauvage qui ressemble plus à un dépôt d'usine (petit sentiment de loose à ce moment précis) mais nous avons tout de même une belle vue sur le port.



Le ciel s'assombrit, nous rebroussons chemin mais n'échappons pas à l'averse du jour, bien déçus d'avoir loupé les dunes, seule raison de notre venue.

Le réveil est un peu difficile, la nuit a été mouvementée dans l'estomac de Raksa... Nous devions partir le jour même pour Ho Chi Minh mais l'agence nous échange sans problème nos billets de bus pour le lendemain midi, du coup au programme repos et mise à jour du blog ;)

Après 24h de repos l'estomac se porte mieux, nous décidons de retenter notre chance avec les dunes de sable avant de prendre le bus, bien trop frustrés de partir sans les voir. Après une agréable balade en vélo nous trouvons enfin la bonne route...




Nous reprenons assez rapidement la route de l'hotel en passant par le port, sous un soleil de plomb...





... le retour est difficile, juste le temps de se rafraîchir et nous sautons dans le bus pour Ho Chi Minh Ville.

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