Ile de Pâques

Après notre première nuit blanche à l'aéroport de Santiago, c'est la tête en vrac que nous faisons notre check-in direction l'Ile de Pâques vers 6h30! Nous n'étions pas certains d'y aller mais on le voulait tellement et c'était dommage de passer si près sans y aller, on a donc cassé notre tirelire pour s'offrir quelques jours sur l'île la plus isolée au monde. Nous arrivons vers 12h, sur le tarmac une troupe de jeunes danseurs fait un show pour quelques personnes (sûrement des représentants du Chili ou un truc dans le genre).



Le proprio du camping Mihinoa, Roger, est bien à l'aéroport pour nous récupérer ainsi qu'une poignée d'autres voyageurs, nous avons droit au collier de fleurs, ça sent bon la Polynésie. Arrivés au camping nous faisons connaissance avec notre nouvelle maison pour les 4 prochains jours, une tente deux places plantées face à l'océan pacifique dont les vagues frappent vigoureusement les falaises de l'île. 






Le temps est ensoleillé et humide, cela nous change radicalement de la Patagonie et on veut en profiter, après un bon plat de pâtes (menu élu pour l'île car ici c'est 2 fois plus cher que sur le continent) nous partons fouler l'île, en tongs s'il vous plaît (elles commençaient à prendre la poussière les pauvres). Nous vivrons notre premier coucher de soleil sur l'île en essayant d'arriver à temps pour voir le soleil se coucher derrières les moais de Ahu Tahai, nous ne sommes pas assez rapides mais on aura quand même quelques clichés sympas.




Le soir nous tombons de fatigue, à 21h il n'y a plus personne. A peine glissés dans nos sacs de couchage il se met à pleuvoir. La puta madre! 

Malgré les incantations vaudous prononcées dans nos rêves nous nous réveillons avec un ciel bien chargé. Mais on ne se laisse pas abattre et on part tout de même en exploration, on doit dire que le temps renforce le côté mystique de l'île. L'île n'est vraiment pas très grande et nous décidons d'explorer les sites de la côte nord-est à pieds, environ 12 km aller-retour. La balade est agréable et plus nous nous éloignons du village d'Hanga Roa (seul village de l'île) plus les paysages semblent "pelés" et sauvages. Nous croisons de nombreux chevaux (un moyen de transport assez répandu sur l'île mais sûrement plus par beau temps) et vaches dans les champs alentours. 






Nous longeons les falaises et ne nous lassons pas de contempler les immenses vagues turquoises frapper la roche noire des falaises en attendant toujours une plus grosse vague (oui ça peut durer des heures). Nous découvrons quelques caves et grottes mais comme nous avons oublié nos lampes frontales nous ne pouvons pas y entrer. Nous continuons jusqu'au bout de l'île où se trouvent plusieurs plateformes de cérémonie (ahu) qui n'ont pas été restaurés et où les statues de moais sont au sol, un tsunami évoqué pouvant en être la cause.






Et puis la pluie se pointe... nous rentrons donc sous la pluie pendant près de 6 km. On arrivent au camping trempés, après une bonne douche bien chaude nous filons à la cuisine manger notre nouveau plat du moment : pâtes à la crème fraîche et au jambon. Dans la cuisine nous retrouvons Laura, Antoine (qui font le tour du monde) et Quentin (qui voyage en Amérique du Sud) un trio de français avec qui nous accrochons bien et qui sont, au moins autant que nous, fous de nourriture. Nous nous échangeons donc des tips sur les spécialités culinaires des pays traversés car eux arrivent d'Asie. Sur ces mots qui nous font saliver nous regagnons notre tente où comme la veille nous mettons environ 5 centièmes de seconde pour nous endormir.

Vendredi 10 juin nous continuons l'exploration de l'île à pieds et cette fois nous nous consacrons au sud-ouest de l'île en direction du Rano Kau et du village d'Orongo. Nous longeons la côte où nous visitons une autre grotte, puis nous rejoignons un sentier  qui nous mène jusqu'au Rano Kau en 1h.




Nous continuons la visite par le village d'Orongo où de nombreux pétroglyphes ont été sculptés mais aujourd'hui il n'en reste pas grand chose, ils sont très peu visibles et d'ici quelques années il n'en restera certainement rien.


Quelques pétroglyphes et l'île Motu Nui




Depuis le village nous pouvons également observer l'île de Motu Nui... La légende raconte que chaque année, les représentants des différentes tribus rejoignaient Motu Nui à la nage pour y chercher l'oeuf d'un oiseau très rare et endémique de l'île, manutara, une sterne noire, qui à chaque printemps vient pondre son oeuf sur l'île. Le premier compétiteur qui trouvait l'oeuf était nommé "chef" de l'île et sa tribu participait au pouvoir.

En fin de journée nous retrouvons Laura, Antoine et Quentin au marché artisanal pour quelques emplettes. La fameuse statue de moai en poche nous rentrons au camping rincés par notre journée. Le programme vous le connaissez : plat de pâtes, anecdotes, tips et voyage culinaire (on adore ces moments).

Pour notre dernière journée nous louons une voiture avec Iana et Géraud, un autre couple de français tourdumondistes (faut croire qu'on passe tous par l'île de Pâques), pour visiter les sites les plus éloignés. Entre échange de tips et anecdotes nous découvrons les sites les uns après les autres avec toujours autant de plaisir et de sensations.







Nous repassons par la côte nord-ouest pour rentrer au camping, du coup nous pouvons visiter le grottes munis de nos lampes frontales. 






A l'intérieur c'est comme dans les films, après quelques mètres à parcourir accroupis nous arrivons au coeur de la grotte et surtout sur une ouverture creusée dans la falaise qui donne droit sur l'océan. 
















Puis le soleil finit par se montrer alors nous voulons profiter d'un dernier coucher de soleil sur l'île et cette fois on l'aura!






Nous finissons la journée autour d'un plat de pâtes (on vous avez prévenu) en compagnie de Iana et Géraud, puis nous rejoignent Lorraine et Anas, français tourdumondistes également (là aussi on vous l'avez dit). Une fin de journée sympathique où chacun raconte ses expériences, ses souvenirs, on se rend compte qu'on a quand même fait un peu de route et ces moments permettent aussi de prendre du recul sur notre voyage finalement et nous donnent encore plus hâte de voir la suite!

Dimanche 12 juin, jour de notre départ, nous nous réveillons sous un beau ciel bleu et ensoleillé, un peu énervant même si on est toujours contents de voir le soleil. Nous remballons nos affaires éparpillées dans la tente (c'est dur de maintenir l'ordre dans un si petit espace) puis faisons une petite balade au bord de la côte histoire de quand même profiter du soleil. L'heure du départ arrive vite, Roger nous dépose à l'aéroport, en faisant le check-in pour Santiago on apprend que notre vol suivant pour Auckland risque d'être annulé à cause du nuage de cendres du volcan Puyehue qui se dirige maintenant vers l'ouest (comme par hasard)... C'est toujours avec le même optimisme que l'on prend l'avion, on se dit qu'on verra une fois sur place... A suivre!


Commentaires

  1. et bah les vaches, l'herbe verte, la mer agitée, le vent qui souffle... ca rapelle un peu la Normandie ca non?!
    En tout cas, les statues sont splendides et la photo où vous vous donnez la main... CA NON !
    Merci de m'avoir fait découvrir tous ces pays... hâte de découvrir le reste du monde grâce à vous!
    Kiss kiss les bouricos

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  2. Nice place!!! La puta madre!!! jajajaja!!! You learn good!

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  3. haha!! oui mOoOo dit comme ça oui ça a un air de normandie!! aaah vrasville!!
    yes soli that's so easy to learn this kind of thing! ;) thanks

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