Rio
Nous arrivons à l'aéroport international de Rio à 20h55 le 3 mars, soit après 11h40 de vol et 4 heures de moins sur nos montres. Tout le monde suit?
Sur les conseils de Luiza et Rodrigo, nos hôtes couchsurfing, nous sortons du hall de arrivées pour choper le frescão (genre de navette) jusqu'à la praia do Botafogo d'où nous sommes sensés prendre un taxi jusqu'à Urca, quartier où nous séjournons au pied du Pain de Sucre.
Nous trouvons la navette, montons à bord, mais ne mettons pas notre ceinture... La qualité du bus associée à la conduite brésilienne donne un résultat plutôt sportif! Nous sautons littérallement de nos sièges. Amusant.
Nous loupons évidement l'arrêt. Nous descendons finalement à Copacabana (oui oui comme la chanson) et choppons un taxi qui nous fait croire qu'il sait où se trouve notre rue... Nous arrivons finalement à bon port, Rodrigo nous attendait, il est 23h30. Petite visite des lieux, l'appart est vraiment agréable, le futon aussi. Après une douche qui avait le goût de la meilleure douche du monde nous nous endormons profondement.
Le réveil est dur. Et Ô mauvaise surprise, nous n'avons pas dormis seuls cette nuit, nos amis les moustiques étaient de la partie et nous ont dévorés! C'est alors que nous nous rendons compte de notre premier oubli : le tube d'Apaisyl pour les piqûres de moustiques! DAMN!
Pour notre 1er jour nous décidons de rejoindre à pieds la plage de Botafogo d'où partent de nombreux bus pour aller partout en ville. Nous traversons une partie de Urca, quartier résidentiel et riche de Rio où les rues sont très agréables. Nous apercevons pour la premiere fois le Pain de Sucre.
Puisque le ciel est un peu couvert nous décidons de ne visiter ni le Pain de sucre ni le Corcovado aujourd'hui et nous nous rendons à Santa Teresa, quartier mi bobo mi ghetto.
Les rues de Rio sont très colorées, de par les maisons mais aussi par les nombreux tags et graffitis que l'on trouve presque dans toutes les rues. Oui Raksa est heureux.
A Santa Teresa nous tombons sur l'escalier de Jorge Selaron. Cet artiste chilien a voulu rendre hommage au peuple brésilien à travers cette oeuvre. 215 marches entièrement recouvertes de carreaux de faïence parmis lesquels il a intégré des carreaux venant du monde entier qu'il a lui même glâner ou qui lui ont été envoyés par des touristes tombés sous le charme de son oeuvre.
Après cette petite visite nous redescendons dans le quartier de Lapa réputé pour être le quartier de la nuit qui compte de nombreux bars et autres boîtes de nuit, bien sûr de jour nous ne nous en rendons pas compte.
Nous passerons l'après-midi dans les quartiers d'Ipanema et Copacabana très célèbres pour leurs plages. Nous sommes vendredi et malgré la chaleur étouffante le ciel est couvert, les plages sont donc plutôt désertes et les rares baigneurs sont des touristes, l'eau et le temps n'étant sûrement pas assez propices pour les cariocas. Nous nous offrons un mini apéro goûter autour d'une bière locale et d'une agua do coco!
Nous ne rentrons pas trop tard à l'appart et nous faisons bien car à peine franchi le seuil de la porte une énorme averse s'abat sur Urca. Elle durera toute la nuit en fait.
Au programme de cette première soirée : repos. Nos hôtes sont absents, nous en profitons pour donner les premières nouvelles à nos proches.
Le lendemain matin nous nous rendons à Centro, quartier des affaires habituellement déserté le week end et donc à éviter car il devient dangereux. Cependant ce week end état un week end de carnaval ce n'est pas un week end habituel. Nous y croiserons de nombreux blocos, rassemblement de musiciens, danseurs et nombreux cariocas déguisés venus célébrer le carnaval. L'ambiance est plutôt bon enfant, ça boit pas mal (les premiers blocos commencent à 8h...), ça chante, ça danse, ça crie, ça vit. Entre deux rues nous faisons un détour au Centro Cultural Banco do Brasil histoire aussi de se sécher un peu, et oui aujourd'hui il pleut encore. Le mois de mars au Brésil est réputé pour être le mois où il pleut pas mal, manque de bol nous n'échappons à la regle. Au début nous trouvons que le carnaval sous la pluie a un certain charme mais au bout de quelques heures ça devient un peu grisant et les rues deviennent impraticables, entre boue et canettes d'Antartica (une des bières locales) à éviter. Bien sûr nous sommes sortis en tongs, on vous laisse imaginer l'état de nos pieds à la fin de la journée. Miam.
Non rassasiés de notre visite à Santa Teresa la veille et un peu frustrés de n'avoir pas trouver la station de bonde (tramway qui fait la liaison entre le Centro et Santa Teresa qui se trouve dans les hauteurs de Rio) nous redoublons d'effort et finissons par la trouver. Nous ferons 1h de queue, payerons 0,60 réais l'aller (une misère), serons serrés à l'arrière du wagon mais vivrons un moment inoubliable durant tout le trajet. C'est le carnaval dans le bonde. Dès que nous croisons le chemin de cariocas les cris, les chants, les blagues sont de mise et c'est assez envoûtant. On a presque envie de chanter avec eux, encore faudrait-il connaître le portuguais et là c'est vraiment pas gagné.
Après cette journée harassante, nous ne rêvons que d'une bonne douche et d'une bonne bouffe! Ce soir encore nous ne passerons pas la soirée avec nos hôtes, le carnaval ici est synonyme de business et en tant que free lancers ils sont assez occupés tous les deux. Nous dinons dans un restaurant du quartier d'Urca, Garota do Urca. Au menu churrasco, sorte de barbecue de table avec de la viande de boeuf d'une extrême tendresse (oui oui nous parlons de viande) assorti de riz, frites et bananes pânées. On est requinqués mais exténués, la pluie étant à nouveau au rendez-vous à la sortie du restaurant nous n'avons pas la force de l'affronter - encore - nous rendons les armes et rentrons à l'appart. Faute d'avoir trouvé de nouvel hébergement nous devions quitter Rio samedi soir et finalement Luiza et Rodrigo ont eu la gentillesse de nous héberger une nuit de plus car il recoivent de nouveaux surfeurs le lendemain matin.
Nous voulions visiter la célébre statut du Christ du Corcovado mais étant donné qu'elle se situe à 704 mètres d'altitude et que le ciel est encore couvert nous ne pourrons apprécier la vue à part les nuages. Nous nous rendons donc au Pain de Sucre, qui a l'avantage d'être à 15 minutes à pieds de l'appart. Délestage de 44 réais par personne, une blinde (pas de réduction avec la carte d'étudiants), mais on ne pouvait pas passer à côté en étant à Rio! Pour se rendre au sommet il faut prendre le téléphérique, qui s'arrête une première fois sur le Morro da Urca à 217 mètres où l'on peut voir l'ancien téléphérique. Le premier niveau est apparement accessible à pieds et le billet y serait à moitié prix, mais vu les récentes averses nous n'avons pas cherché à escalader la roche glissante. D'ici la vue est déjà impressionnante, le ciel commence à se dégager un peu laissant traverser quelques rayons de soleil bien agréables. Le second téléphérique nous emmène au sommet du Pain de Sucre, à 396 mètres. La vue est grandiose, seul bémol encore une fois : les nuages qui cachent complètement le Christ du Corcovado... Prisca est très déçue.
Après ce bain de foule inévitable nous nous rendons au Jardin Botanique pour un petit pique nique improvisé. Sandwich avec petit pain français (c'est courant ici), salami et brie! Un régal. Nous nous baladons ensuite près de 2h à travers ce grand espace vert et tropical, une sorte de Central Park à Rio. Tout autour de nombreux blocos battent leur plein mais une fois dans l'enceinte du jardin nous sommes totalement au calme. Depuis certaines allées nous avons une très belle vue sur la statue du Christ, alors à défaut de l'avoir approché de près nous la mitraillons littérallement de cliché!
La fin de la journée approche, nous devons récupéré nos sacs chez nos hôtes et nous rendre à la gare routière Rodoviaria Novo Rio pour prendre notre bus en direction de Teresopolis, à environ 1h30 au nord est de Rio dans les montagnes.
Luiza et Rodrigo auront la gentillesse de nous accompagner à la gare en voiture. Les billets en poches nous attendons notre bus tranquillement en regrettant tout de même de ne pas avoir pu passer plus de temps à Rio.
Prochaine étape : Teresopolis, sous la pluie encore...
Bave....
RépondreSupprimerBon je vais pas me plaindre, on part demain à Cuba, mais tout de même, un petit tour du monde me tente bien bien bien :)
Une question : pourquoi "Doos" ?
Bientot un article sur Cuba sur Copine Debile alors, chouette!
RépondreSupprimer"Doos" c'est notre petit nom a nous 2 (a prononcer comme le verbe anglophone "do") et du coup c'est une sorte de jeu de mots. Pas tres recherche mais bon lol
Bon voyage!
Yes, j'avais réussi à écrire au fur et à mesure pour l'Australie mais là je suis pas sûre d'avoir assez de connexion Internet alors ce sera certainement au retour.
RépondreSupprimerHâte de suivre la suite de votre périple !!
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RépondreSupprimerAh ça donne envie.....
RépondreSupprimerQuoique c'est tellement bien raconté qu'on a l'impression d'y être aussi ;)
(y a eu bugg)
Bien détaillé cousine! On a vraiment l'impression d'être avec vous pendant ce voyage!
RépondreSupprimerC'est super!! Bon courage avec les moustiques!
La couz et la p'tite couz
Contents que ça vaut plaise!! Bisous la compagnie!!
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