Patagonie : d'Ushuaïa à Pucon
Lundi 23 mai, 6h du mat', nous quittons tout juste Ari, Soli et Rocco, nous nous rendons à l'Aeroparque de Buenos Aires prendre notre vol en direction du bout du monde : Ushuaïa. Nous avions hésité à visiter Ushuaïa car de nombreux voyageurs disent que ce n'est pas si génial que le mythe le fait croire. Le bout du monde. La terre de feu. C'est sûr que ça a quelque chose de fantasmatique. Nous avons décidé d'y aller et de juger par nous même. Le vol depuis Buenos Aires est rapide, 3h30 pour environ 3100 km, un luxe pour nous, on apprécie. On débarque à Ushuaïa à 11h15 et la première impression est très agréable. Les trottoirs sont enneigés, le froid est au rendez-vous mais le soleil aussi! Nous prenons un taxi et nous rendons directement à l'Apart' Hotel Los Pinos que nous avons pu réserver via Licha, une amie d'Ari et Soli qui connaît le proprio.
Nous partons ensuite visiter la ville du bout du monde. En effet la ville n'a rien d'extraordinaire mais les trottoirs verglacés enneigés nous donnent vraiment une impression agréable et on se dit qu'on est vraiment en Patagonie maintenant! Nous nous renseignons pour naviguer sur le canal de Beagle et observer la faune présente (mouettes, cormorans, loups de mer, etc.) mais c'est un peu cher et on sait qu'on verra des loups de mer et surtout des baleines en Nouvelle-Zélande (enfin on espère hein) donc on passe notre tour pour le canal. Nous nous consacrons au Parc National Tierra del Fuego que nous visitons le lendemain. Comme nous sommes en basse saison l'entrée du parc est gratuite mais de nombreux sentiers sont fermés aussi car impraticables à cause de la neige et du verglas. Ceci étant, les quelques sentiers que nous empruntons nous offrent des paysages magnifiques et pour le coup nous avons vraiment le sentiment d'être au bout du monde et surtout d'être SEULS au monde.
Nous ne croiserons qu'une poignée de touristes et surtout nous faisons la promenade avec Alexandre, un français expatrié en Nouvelle-Zélande depuis deux ans, qui s'offre quelques semaines de vacances avant de rentrer en France. L'occasion de partager des infos sur les pays qu'on a déjà visité et la Nouvelle-Zélande, notre prochaine destination! Nous finissons la promenade quelques heures plus tard et arrivons affamés au refuge du parc où nous dévorons deux grandes pizzas près du feu en évoquant la France, ce qui nous manque et bizarrement surtout de ce qui ne nous manque pas. Encore un moment agréable. Ushuaïa a été de courte durée, le lendemain matin nous traversons une bonne partie de la ville avec nos sacs sur le dos à 4h30 du mat', sur des trottoirs glissants, les yeux légèrement collés mais le sourire aux lèvres, du moins jusqu'à ce qu'on voit le bus bien pourri que nous allons nous coltiner pendant les dix prochaines heures. Encore une fois le staff fanatique du chauffage se fait plaisir, OK ça caille dehors mais quand même (en vrai il n'y a pas de régulateur donc c'est ou tu te les cailles ou tu transpires). Aujourd'hui nous traversons 2 frontières et nous prenons même le ferry pour quitter l'île de la Terre de Feu. Ushuaïa se trouve à l'extrême sud de l'Argentine, en Terre de Feu, et est séparée du reste du pays par une petite portion de Chili. Nous devons donc sortir de l'Argentine, rentrer au Chili, pour resortir du Chili et réentrer en Argentine. Ça parait chiant comme ça et ça l'est! Mais tout se passe bien. Nous faisons ensuite un changement de bus à Rio Gallegos direction El Calafate à 4h de là.
Nous ne croiserons qu'une poignée de touristes et surtout nous faisons la promenade avec Alexandre, un français expatrié en Nouvelle-Zélande depuis deux ans, qui s'offre quelques semaines de vacances avant de rentrer en France. L'occasion de partager des infos sur les pays qu'on a déjà visité et la Nouvelle-Zélande, notre prochaine destination! Nous finissons la promenade quelques heures plus tard et arrivons affamés au refuge du parc où nous dévorons deux grandes pizzas près du feu en évoquant la France, ce qui nous manque et bizarrement surtout de ce qui ne nous manque pas. Encore un moment agréable. Ushuaïa a été de courte durée, le lendemain matin nous traversons une bonne partie de la ville avec nos sacs sur le dos à 4h30 du mat', sur des trottoirs glissants, les yeux légèrement collés mais le sourire aux lèvres, du moins jusqu'à ce qu'on voit le bus bien pourri que nous allons nous coltiner pendant les dix prochaines heures. Encore une fois le staff fanatique du chauffage se fait plaisir, OK ça caille dehors mais quand même (en vrai il n'y a pas de régulateur donc c'est ou tu te les cailles ou tu transpires). Aujourd'hui nous traversons 2 frontières et nous prenons même le ferry pour quitter l'île de la Terre de Feu. Ushuaïa se trouve à l'extrême sud de l'Argentine, en Terre de Feu, et est séparée du reste du pays par une petite portion de Chili. Nous devons donc sortir de l'Argentine, rentrer au Chili, pour resortir du Chili et réentrer en Argentine. Ça parait chiant comme ça et ça l'est! Mais tout se passe bien. Nous faisons ensuite un changement de bus à Rio Gallegos direction El Calafate à 4h de là.
Nous arrivons à El Calafate vers 22h et nous posons à l'Hostel Buenos Aires (oui on est nostalgiques) et prenons place dans notre dortoir. Et oui, la Patagonie c'est un peu cher donc nous optons encore une fois pour les dortoirs mais comme nous sommes toujours un basse saison les dortoirs ne sont pas pleins. Le lendemain nous visitons la ville (enfin surtout la rue principale) où les devantures de vitrines, pancartes et même les maisons en bois nous donnent vraiment l'impression d'être à la montagne, un petit côté Alpes suisse par moment.
Le midi nous déjeunons dans une parilla, genre de steak house très répandue en Argentine, normal vu la réputation de leur viande et leur passion pour le barbecue! Ons'éclate le bidon se régale. Après une petite balade au bord de la lagune Nimez nous rentrons à l'auberge se réchauffer avec un bon maté.
Le vendredi 27 mai c'est le grand jour, nous allons enfin approcher le glacier Perito Moreno, LE grand point d'attraction de la région, en nous rendant au Parc National los Glaciares par le bus. Encore une fois nous nous y rendons par nos propres moyens, sans passer par une agence, ce qui nous revient moins cher, mais cela veut aussi dire que nous ne marcherons pas sur le glacier... mais pas trop de regrets car de toute façon trop cher pour nos portes monnaie. En arrivant aux abords du parc nous pouvons déjà apercevoir des morceaux de glacier échoués au milieu de Lago Argentino. Le grand moment arrive enfin. Nous descendons du bus et nous dirigeons vers le monstre de glace en descendant les nombreuses passerelles qui le longent. Les sensations face au glacier sont assez fortes, nous sommes impressionnés par son immensité et ses couleurs.
métres plus bas dans le Lago Argentino dans un bruit si puissant qu'il nous fait penser au tonnerre. Le glacier Perito Moreno c'est 5000 mètres de front, 60 mètres de hauteur et une surface de 250 km². Un monstre. Il avance d'environ 2 mètres chaque jour, ce qui provoque la chute de bloc de glace. Nous restons 45 minutes à admirer la bête avant de remonter dans le bus qui nous emmène à l'embarcadère pour prendre un bateau qui durant 1h longe le glacier (à défaut de marcher dessus nous pouvons au moins naviguer autour). Puis nous revenons au point de vue panoramique, pique-niquons près du glacier et sommes toujours fascinés par les chutes de glace dont nous avons réussi à choper une image après début du grondement, ce n'est pas aussi impressionnant qu'en vrai mais ça vous donnera une idée.
Le midi nous déjeunons dans une parilla, genre de steak house très répandue en Argentine, normal vu la réputation de leur viande et leur passion pour le barbecue! On
Le vendredi 27 mai c'est le grand jour, nous allons enfin approcher le glacier Perito Moreno, LE grand point d'attraction de la région, en nous rendant au Parc National los Glaciares par le bus. Encore une fois nous nous y rendons par nos propres moyens, sans passer par une agence, ce qui nous revient moins cher, mais cela veut aussi dire que nous ne marcherons pas sur le glacier... mais pas trop de regrets car de toute façon trop cher pour nos portes monnaie. En arrivant aux abords du parc nous pouvons déjà apercevoir des morceaux de glacier échoués au milieu de Lago Argentino. Le grand moment arrive enfin. Nous descendons du bus et nous dirigeons vers le monstre de glace en descendant les nombreuses passerelles qui le longent. Les sensations face au glacier sont assez fortes, nous sommes impressionnés par son immensité et ses couleurs.
Pour vous donner une idée de l'échelle |
métres plus bas dans le Lago Argentino dans un bruit si puissant qu'il nous fait penser au tonnerre. Le glacier Perito Moreno c'est 5000 mètres de front, 60 mètres de hauteur et une surface de 250 km². Un monstre. Il avance d'environ 2 mètres chaque jour, ce qui provoque la chute de bloc de glace. Nous restons 45 minutes à admirer la bête avant de remonter dans le bus qui nous emmène à l'embarcadère pour prendre un bateau qui durant 1h longe le glacier (à défaut de marcher dessus nous pouvons au moins naviguer autour). Puis nous revenons au point de vue panoramique, pique-niquons près du glacier et sommes toujours fascinés par les chutes de glace dont nous avons réussi à choper une image après début du grondement, ce n'est pas aussi impressionnant qu'en vrai mais ça vous donnera une idée.
Le lendemain matin on se décide à louer un vélo pour visiter les alentours de la ville repérés la veille sur le trajet du parc national. Mission impossible! Ici la vie commerçante ne commence pas avant 12h (la chance pour eux) et comme nous avons un bus à 15h30, pas de vélo (ooooh)! Nous refaisons un bref tour de la ville et de la lagune où nous apercevons des flamands rose.
Puis nous prenons notre bus direction El Bolson, 27h plus loin... Oui, notre record!
Puis nous prenons notre bus direction El Bolson, 27h plus loin... Oui, notre record!
Finalement le trajet passe plutôt vite (genre) et le proprio de l'auberge où on a réservé vient nous chercher à la sortie du bus. Nous arrivons à l'auberge Pehuenia, un vrai plaisir. Une maisonnette chaleureuse où les proprios sont très avenants. Comme le monde des routards est très petit nous y retrouvons Flo, une niçoise rencontrée dans l'auberge de Santiago quelques semaines auparavant! El Bolson est connue pour avoir été un "refuge hippie" dans les années 70, où l'atmosphère est donc très détendue. Le temps n'est vraiment pas terrible quand on arrive, très gris, froid et humide, bref un temps parfait pour rester sous sa couette bien chaude à regarder des séries TV... Et l'auberge est parfaite pour cela, bien chauffée et grosse couette en plumes... malheureusement nous avions abîmé notre chargeur de netbook au Chili et il a finalement rendu l'âme, donc pas de série à regarder sous la couette!! Pas trop grave, on passe pas mal de temps avec Flo et Yoshi, un tokyoïte très bon cuisinier et qui sait même faire du pain! On aura tout vu, un japonais qui nous prépare du pain français dans une auberge argentine... On aime. Le lendemain, on fait un tour au marché, assez réputé mais on est un peu déçus, le fait d'être hors saison le marché est aussi rude que le temps. Du coup nous poursuivons la visite de la ville par une fabrique de confitures artisanales où on peut TOUT goûter (et on se gêne pas) puis une fabrique de bière, spécialité locale, où nous dégustons une bière à la framboise en compagnie de Yoshi, mais encore une fois un peu déçus (ah ils sont rudes ceux-là!).
L'après-midi nous nous décidons à louer des vélos, toujours en compagnie de Yoshi, pour nous rendre à 18 km plus loin au bord du Lago Puelo, un des nombreux parcs nationaux des environs. La route est plate et les paysages apaisants, d'immenses arbres aux feuilles orangées bordent la route, tout autour des montagnes verdoyantes et des cimes enneigés. Nous arrivons au bord du lago puelo 1h30 plus tard, la vue est splendide, nous nous offrons un encas à base de noix locales, huuum.
Nous reprenons la route en espérant arriver avant la tombée de la nuit. Le retour est assez laborieux pour Prisca qui impose de nombreux arrêts à ces messieurs. Nous arrivons finalement en ville quelques minutes après la tombée de la nuit et filons directement chez le plus célèbre glacier de la ville, Jauja, pour nous offrir un demi litre de glace bien mérité. Un vrai régal. Et malgré les quelques degrés ambiants nous apprécions ces bouchées glacées... De retour à l'auberge nous nous mettons tous en cuisine, on organise un dîner collectif, au menu truite locale, boeuf et purée maison. Un régal. (On a comme l'impression de ne parler que de bouffe depuis quelques semaines...)
L'après-midi nous nous décidons à louer des vélos, toujours en compagnie de Yoshi, pour nous rendre à 18 km plus loin au bord du Lago Puelo, un des nombreux parcs nationaux des environs. La route est plate et les paysages apaisants, d'immenses arbres aux feuilles orangées bordent la route, tout autour des montagnes verdoyantes et des cimes enneigés. Nous arrivons au bord du lago puelo 1h30 plus tard, la vue est splendide, nous nous offrons un encas à base de noix locales, huuum.
Nous reprenons la route en espérant arriver avant la tombée de la nuit. Le retour est assez laborieux pour Prisca qui impose de nombreux arrêts à ces messieurs. Nous arrivons finalement en ville quelques minutes après la tombée de la nuit et filons directement chez le plus célèbre glacier de la ville, Jauja, pour nous offrir un demi litre de glace bien mérité. Un vrai régal. Et malgré les quelques degrés ambiants nous apprécions ces bouchées glacées... De retour à l'auberge nous nous mettons tous en cuisine, on organise un dîner collectif, au menu truite locale, boeuf et purée maison. Un régal. (On a comme l'impression de ne parler que de bouffe depuis quelques semaines...)
Mercredi 1er juin nous remballons nos affaires et prenons un bus pour Bariloche toujours en compagnie de Yoshi. On serait bien resté un ou deux jours de plus à El Bolson mais la fin du voyage en Amérique du Sud approche et nous voulons encore voir quelques villes. Nous arrivons à Bariloche en fin d'après-midi, nous posons les sacs à l'Hostel Achalay et motivés par Yoshi Ice Cream Addict nous filons chez le plus célèbre glacier de la ville (on l'a pas déjà dit ça?!) Rapa Nui. Encore un régal. Rapa Nui est aussi un chocolatier mais on garde ça pour plus tard. Le soir nous dînons dans une parilla (steak house), Tony's, où la viande est plutôt bonne mais pas sensationnelle non plus. Quand on reçoit l'addition on s'aperçoit qu'on nous a collé d'office une taxe de 10% équivalent au pourboire. On aime. On s'énerve un peu (pour le principe). On bougonne. On paie. Après vérification il s'avère que les argentins ont pour habitude de laisser environ 10% de la note en pourboire (du moins dans cette région), le sentiment de s'être fait enfler s'atténue. Le lendemain Yoshi nous quitte, nous allons trekker en direction du Cerro Otto, mais nous nous arrêtons au site de Pierres Blanches d'où la vue sur le lac Nahuel Huapi et les Andes est impressionnante et relaxante. L'endroit est parfait pour pique-niquer. Raksa s'adonne même à l'escalade de quelques pierres pour bien digérer.
De retour à l'auberge en fin d'après-midi nous avons tout juste le temps de manger un plat de pâtes et filons au bord de Nahue Huapi pour observer le coucher du soleil, et qui sait, peut être apercevoir la tête de Nahuelito. Paisible moment mais frais.
Pour notre dernier jour à Bariloche nous décidons de nous reposer un peu puisque la ville ne nous séduit pas plus que ça et surtout d'organiser notre dernière semaine et d'étudier les différentes possibilités pour rejoindre Santiago à moindre coût. Nous passons tout de même un petit moment sur la place du Centro Civico où la jeunesse roule le pavé. Yohsi nous ayant contaminé, nous retournons chez Rapa Nui où nous engloutissons nos glaces et on s'offre une petite boite de chocolat, histoire de goûter quand même car c'est un peu la spécialité de la région (oui oui on est toujours dans les Alpes suisses ici) et on ne sera pas déçus!!
De retour à l'auberge en fin d'après-midi nous avons tout juste le temps de manger un plat de pâtes et filons au bord de Nahue Huapi pour observer le coucher du soleil, et qui sait, peut être apercevoir la tête de Nahuelito. Paisible moment mais frais.
Pour notre dernier jour à Bariloche nous décidons de nous reposer un peu puisque la ville ne nous séduit pas plus que ça et surtout d'organiser notre dernière semaine et d'étudier les différentes possibilités pour rejoindre Santiago à moindre coût. Nous passons tout de même un petit moment sur la place du Centro Civico où la jeunesse roule le pavé. Yohsi nous ayant contaminé, nous retournons chez Rapa Nui où nous engloutissons nos glaces et on s'offre une petite boite de chocolat, histoire de goûter quand même car c'est un peu la spécialité de la région (oui oui on est toujours dans les Alpes suisses ici) et on ne sera pas déçus!!
Après études donc, nous quittons Bariloche le samedi 4 juin pour San Martin de Los Andes qui sera pour nous une simple ville-crochet afin de rejoindre Pucon au Chili, ce qui n'était pas prévu mais les transports depuis Pucon pour Santiago sont beaucoup moins chers qu'en Argentine. Et puis il y a le volcan Villarrica tout près et ça on a pas encore vu! Nous passons donc une nuit au Puma Hostel, pendant le repas nous apprenons l'éruption du volcan Puyehue au Chili, il se trouve juste en face Bariloche, du coup un nuage de cendres qui se dirige vers l'est en remontant vers Buenos Aires provoque l'annulation de nombreux vols... Cela n'a pas de conséquences sur notre trajet, c'est donc après une nuit à San Martin que nous prenons le bus pour traverser à nouveau le frontière chilienne. Les paysages traversés sont encore magnifiques, toujours ces grands arbres roux, des sapins, des montagnes, un peu de neige et au loin les volcans.
A notre arrivée à Pucon nous rejoignons Yoshi à l'Hostel El Refugio, qui est arrivé deux jours avant nous, et c'est avec un plaisir non dissimulé que nous découvrons le ragoût de boeuf qu'il nous a préparé! (Et ça y est ça reparle de bouffe c'est plus fort que nous!). Nous ne passons qu'une journée à Pucon alors nous essayons de bien choisir nos activité. A) L'ascension du volcan Villarrica nous tente bien mais c'est pas donné... B) Les eaux thermales mais on a déjà fait... C) Le lac et quelques promenades et cascades alentours. On opte pour le plan C. Nous partons donc en début d'après-midi pour une balade d'une dizaine de kilomètres avec un carte approximative. Nous traversons une partie de la ville avant d'arriver sur un sentier plus tranquille et vraiment très mignon. Mais tellement tranquille qu'on ne pourra pas demander notre chemin avant de s'apercevoir qu'on s'est trompé de chemin et que la nuit tombe et qu'on aura pas vu la cascade tant attendue. Qui a dit loosers?! On rebrousse chemin dans la pénombre en pensant aux 2 heures de marche qui nous attendent. Oh! il commence à pleuvoir. Parfait... Puis tout à coup, surgissant de nulle part, un pick up débarque derrière nous, à son bord une petite famille chilienne dont le papa nous propose de nous déposer en ville. On accepte avec joie et on monte à l'arrière du pick up (les chiliens avaient déjà marqué des points depuis notre retour au Chili par rapport à notre première impression dans le nord). On arrive en ville en 5 minutes. On aime. Juste le temps de faire quelques courses pour le repas du soir. Pas de lac pour aujourd'hui mais on remet ça à demain matin avant de prendre notre bus pour Santiago.
Mardi 7 juin, 11h30, on monte dans le bus direction Santiago après avoir fait nos aurevoirs à Yoshi sur le quai et on est partis pour 11 heures de trajet (trop facile), notre dernier trajet de bus en Amérique du Sud (enfin pour cette fois en tout cas)...
Nous arrivons à Santiago à 23h, on essaie de choper un bus pour l'aéroport mais après 30 minutes d'attente il semblerait qu'il n'y ai plus de service... On finit par prendre un taxi et 15 minutes plus tard nous débarquons dans notre auberge pour la nuit : le hall de l'aéroport! Notre vol pour l'île de Pâques est à 8h20, une belle nuit blanche en perspective...
Et comme d'hab' toutes les photos du séjour :
Et comme d'hab' toutes les photos du séjour :
The south, the Nahuelito, the trees, all the parks, the lake...I hope it could be than wonderfull than I told you!
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